Publié dans Editorial

Pour la bonne cause !

Publié le jeudi, 01 février 2024

Les artistes se mobilisent. Dans un élan de solidarité remarquable, des têtes d’affiche, des stars de variétés locales se lèvent comme un seul homme et se tendent la main pour soutenir un des leurs.
Raoel Mika Brice Angelo, alias Mikakely, bassiste de son état, un musicien hors pair, traverse en ces temps-ci des moments difficiles. Dans la tourmente de la santé, Mikakely se trouve dans un état de santé grave, un cas visiblement préoccupant. Dans la nécessité urgente et vu l’acuité des besoins, la famille appelle à l’aide. Elle a ainsi lancé un SOS via les réseaux sociaux. En fait, le talentueux musicien Mikakely est victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC) et devra subir urgemment une intervention chirurgicale.
Des artistes de renom tels que Samoela, le groupe Zay, Tovo J’Hay, Princio, Rah-Ckiki, Bodo, Solo Andrianasolo et bien d’autres montent sur scène et offrent le meilleur d’eux-mêmes, des prestations pour la bonne cause. Il faut bien qu’on se donne la main pour la bonne cause afin de soutenir Mikakely, un confrère dans la difficulté.
Les artistes qui ne sont pas à leur première mobilisation au nom de la solidarité nous montrent un bon exemple à suivre. Evidemment, ce ne sera pas la dernière ! On vient d’apprendre que Lalie, la chanteuse dont le talent n’est plus à présenter au public, par la voix de son mari lance un SOS. Son état de santé grave, un énorme kyste ovarien, nécessite une intervention chirurgicale urgente. Vu les moyens limités, la petite famille fait appel à la solidarité de tous. Gageons que nos braves artistes mais aussi ses fans répondront massivement.
Quelle belle leçon de mobilisation pour la bonne cause ! Le pays, dans l’état critique actuel où il se trouve coincé, a besoin d’une conscientisation nationale à des actes concrets pour la bonne cause. Toutes les forces vives, toutes les sensibilités politiques et toutes les bonnes volontés se doivent de se donner la main afin de créer une synergie nationale pour sauver le … meuble. Les étreintes de la misère qui étrangle le cou de la grande majorité des gens ne nous méritent plus. Elle a trop duré ! La corruption et l’impunité qui se trouvent principalement à l’origine de notre malheur doivent cesser … incessamment. Une lutte nationale nécessitant de la mobilisation à grande échelle pour anéantir sinon détruire cette « gangrène » serait opportune. Elus, responsables politiques, la Justice, les Forces de l’ordre, législateurs et l’opinion, bref tout le monde, sont appelés à conjuguer les efforts pour la bonne cause. Personne dans ce pays ne doit se sentir au-dessus de la loi ! Le dernier rapport fait état de la stagnation de Madagasikara en termes de l’Indice de la perception de la corruption (IPC). La Grande île fait partie de ces pays où l’on n’enregistre pas de progrès notables. C’est une honte nationale ! La dégradation préoccupante de la forêt nous oblige à une grande mobilisation nationale. Toutes les bonnes volontés quel que soit le camp où l’on se trouve ont un devoir sacré de participer au reboisement national. Ce n’est point une affaire uniquement des gens du pouvoir ! Tout le monde doit pour la bonne cause s’impliquer. Il faut bien que la Grande île se reverdisse.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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